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Lorsque le portefeuille crie famine

Nous sommes loin de l’époque où seulement la famille monoparentale ou celle à faible revenu avait besoin d’aide !

Virage à 180 degrés

Le portrait des personnes traversant les portes des organismes a complètement changé depuis quelques années.

Toutefois, la pensée de la population, des donateurs et des bailleurs de fonds n’a pas suivi l’évolution. Il y a eu une belle amélioration et de l’ouverture, mais la partie n’est pas encore gagnée.

L’augmentation des demandes d’aide par les familles de classe moyenne ne cesse de grimper en flèche. Ils n’y arrivent plus !

Ils sont pris à la gorge, non pas par des dépenses superflues et excessives, mais par des dépenses essentielles et vitales. 

Ne recevant quasi aucune aide (allocations, crédits quelconques, etc.), considérés comme étant habiles à se débrouiller financièrement avec leur revenu, en faisant fi des obligations financières qui leur sont imposées. 

Si vous êtes curieux, allez jeter un œil sur l’article Insécurité alimentaire, La classe moyenne de plus en plus touchée 1 de Stéphanie Bérubé dans La Presse.

Des solutions à moindre coût

Contrairement à la croyance populaire, dans notre organisme, nos services ne sont pas offerts uniquement aux personnes à faible revenu ! 

Si vous habitez la MRC Thérèse-De Blainville ou Terrebonne-Ouest, vous y avez accès !

Nos cuisines collectives

En groupe, de jour et de soir, vous cuisinez les cinq (5) repas de la semaine à moindre coût. À 1.75$ par portion, vous êtes en mesure de repartir avec vingt (20) portions totales pour seulement 35.00$ !

Nos cuisines de boites à lunch

Toujours en groupe, de jour et de soir, vous cuisinez les cinq (5) boites à lunch complète de votre enfant fréquentant l’école à temps plein. Pour 5.00$, vous obtiendrez toutes les boites à lunch de la semaine (1.00$/ boîte lunch complète) de votre jeune !

Notre dépannage alimentaire

Selon certains critères d’admissibilité, il est possible, pour les familles avec enfant(s) à charge, de recevoir un dépannage alimentaire le lundi.

 

Nous sommes conscients que nos services ne règlent pas la base du problème de l’insécurité alimentaire dans notre communauté. 

Toutefois, ils amènent des actions concrètes pour engraisser davantage le portefeuille des personnes en ayant besoin afin qu’elles puissent souffler un peu. 

De leur côté, les acteurs principaux doivent être conscients de la grosseur du problème actuel dans la population, du poids que les organismes portent sur leurs épaules, afin de poser des actions concrètes rapidement eux aussi !

  1. Article de Stéphanie Bérubé paru dans La Presse le 4 décembre 2024 ↩︎